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Manger sain / cuisiner sain : introduction générale sur les valeurs des TV

Ce contenu doit vous permettre de comprendre pourquoi cuisiner pour beaucoup ne revient pas juste à faire comme chez soi mais en plus grande quantité. Nourrir un groupe de personnes engage la responsabilité des organisateurs concernant la santé des convives et demande du temps, du matériel et une bonne organisation. Mais équipé de nos conseils, vous devriez vous en sortir ! Cuisiner en collectif donne lieu à de nombreux moments de convivialité, de partage, d'échange et de gourmandise.
 

Education populaire et prix libre

La pratique du prix libre se déve­loppe pour créer les condi­tions d’un autre rap­port à l’argent qui règne en maî­tre dans notre société. Il s’agit de mon­trer qu’au-delà des coûts de pro­duc­tion (tra­vail humain + matière pre­mière), ce que nous consom­mons peut l’être sur d’autres bases que cel­les du pro­fit finan­cier. Le prix libre est aussi une pra­ti­que de soli­da­rité dans le sens où cha­cune et cha­cun, quels que soient ses reve­nus, peut béné­fi­cier des mêmes ser­vi­ces. Le prix libre impli­que aussi une notion de res­pon­sa­bi­li­sa­tion et d’entraide dans l’échange.

Dans le prix libre, ce n’est pas le ven­deur ou la ven­deuse qui fixe le prix, mais l’usa­ger-ère: si il/elle a beau­coup, elle/il peut com­pen­ser pour ceux et cel­les qui ne peu­vent pas met­tre beau­coup (ou pour la pro­chaine fois où il/elle sera fau­ché-e). Il ne s’agit pas d’arna­quer, mais de par­ti­ci­per à la hau­teur de ses moyens et de ses envies.

Le prix libre donne l’occa­sion d’un ques­tion­ne­ment: com­bien vais-je don­ner ? Quels sont mes moyens ? Quels sont les frais qu’occa­sion­nent la l’orga­ni­sa­tion d’un repas ou d'un événement ? À quel point puis-je ou ai-je envie de par­ti­ci­per ? On s’éloigne ainsi d’une atti­tude pure­ment consom­ma­trice, où la somme que l'on donne est un geste rapide et machi­nal.